Chirurgie esthétique en Afrique

Quelques décennies plus tôt, c’étaient de grands gangsters qui avaient recours à la chirurgie esthétique. En effet, la priorité n’avait rien d’esthétique. Ils n’avaient pas pour but premier de gommer des imperfections. Mais, c’était pour échapper à la justice. Il y a entre autres des ennemis publics n° 1 et des révolutionnaires de premier cru, comme Al Capone, John Dillinger ou encore Che Guevara. Aujourd’hui, le recours à la chirurgie est devenu très tendance.

BBL, une chirurgie en vogue

Lorsque nous faisons un tour sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et TikTok, nous sommes impressionnés par le nombre des femmes qui ont eu recours à la chirurgie esthétique. En effet, on peut y voir la plastique des femmes et des hommes : des abdos impressionnants, des fesses rebondies, des seins gonflés, des nez et des lèvres bien proportionnés. Sans aucun doute, nous vivons dans un monde obsédé par son physique et assujetti par les standards de beauté. Entre toutes ces interventions chirurgicales à caractère esthétiques, il y a une très à la mode. C’est le BBL (Brazilian Butt Lift) ou encore lifting brésilien. Peut-être est-il temps de réévaluer nos priorités avant de prendre le prochain vol pour une transformation cosmétique douteuse.

L’Afrique et la chirurgie esthétique

Les africaines sont friandes de chirurgie esthétique. C’est à croire qu’elles traînent après elles de nombreux complexes irrésolus. On a le sentiment que chacune d’elles veut avoir un postérieur qui rivaliserait avec celui de la Vénus hottentote. Cette chirurgie est devenue le nouvel accessoire à la mode. Les réseaux sociaux regorgent de femmes avec des fessiers surdimensionnés qui sont exhibés comme des trophées de réussite personnelle. Mais derrière ces clichés se cache une course dangereuse vers une beauté artificielle qui peut avoir de nombreuses répercussions sur la santé. Il faut que nous fassions une pause et réfléchissons aux véritables valeurs que l’Afrique veut promouvoir.

Quand la beauté devient un cauchemar

Conditionnées par des stéréotypes de beauté ambigus véhiculés dans les films occidentaux, les africaines veulent ressembler aux actrices hollywoodiennes. Sous l’illusion de la perfection esthétique, il se cache de nombreux risques sanitaires considérables. Les complications postopératoires, telles que les infections, les embolies graisseuses et même la mort, sont des réalités trop souvent ignorées au profit de selfies flatteurs enrobés dans des filtres. Mais qu’importe, tant que les « Likes » et les « J’adores » fleurissent sous les photos, elles sont prêtes à passer sous le bistouri du premier charlatan ou boucher pour se refaire le popotin ou les lolos.

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Les mirages de la chirurgie

Les BBL en Afrique illustrent parfaitement la quête sans fin de la perfection, qui, comme un horizon, se défait quand on l’approche. Mais, à quel prix ? En effet, les ravages sur la santé, l’impact sociétal et l’impact sur l’estime de soi et la perpétuation de standards de beauté irréalistes ne sont que quelques-unes des conséquences de cette obsession pour le corps parfait. Les BBL continuent de séduire les foules. Aussi les gouvernements devraient décréter un moratoire sur certaines chirurgies qui ne sont pas vraiment nécessaires. Enfin, les femmes doivent comprendre que la beauté ne se mesure pas en kilogrammes ou en volume de fesses. Aussi, elle réside dans l’acceptation de soi et le respect de son corps.