Journée des droits des femmes en Côte d’Ivoire

Célébrée chaque 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes prend, d’année en année, une certaine ferveur en Côte d’Ivoire. Les femmes ivoiriennes décident de se réunir, comme un peu partout dans le monde, pour exprimer leurs espérances. Surtout, qu’on arrête de les considérer, comme un moindre mâle.

Les femmes à l’honneur

Le 8 mars est la date consacrée aux femmes. En effet, c’est la Journée internationale des droits des femmes. Aussi, en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien organise chaque année des festivités en l’honneur de ces vaillantes femmes qui triment à la tâche. C’est pourquoi, en mettant les femmes à l’honneur au cours de cette journée, il entend témoigner sa grande sollicitude à l’égard des femmes. On ne peut que s’en féliciter. Cependant, au-delà des slogans, qu’en est-il dans les faits au quotidien ?

8 mars, une histoire de pagne

Dans les administrations ivoiriennes, on a pu voir des femmes avec des pagnes dénommés « pagnes de 8 mars ». Certaines avaient des pancartes sur lesquelles, il était écrit que l’humanité doit du respect aux femmes. Les hommes, dans leur coin, les applaudissent. Mais, derrière les traits affections qui veinent leurs visages, dans les intonations des mots qui jaillissent de la fente de leurs lèvres rougies, il y a un constat qui éclaire, comme une fusée éclairante dans la nuit. Les conditions de vie des femmes, à travers le pays, ne sont pas du tout reluisantes.

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Pandémie de féminicide

Et de fait, nous savons que la misère des foyers, l’alliée terrible des femmes, gangrène les foyers. Un nouveau virus fait rage en leur sein. On l’appelle féminicide. Elle est plus meurtrière que la covid. Au lieu de se couvrir de pagnes et de faire des marches sportives, il serait plus judicieux que l’État ivoirien se consacre un peu plus aux actes de féminicide en Côte d’Ivoire.

Pas d’action concrète

Ce n’est pas en arborant un pagne « de 8 mars » sur une place publique ou en offrant un pagne à son aide-ménagère payé en dessous du Smic qu’on verra une avancée notable dans le respect des droits de la femme. En effet, les lois du travail sont assez claires. Même certaines catégories de femmes, employées dans certains types d’emplois, continue d’être payé comme si elles travaillaient au noir.